Votre médecin et l’équipe médicale qui vous prend en charge pourront réaliser vos souhaits sur vos soins de fin de vie, y compris si vous choisissez ou non de restreindre ou d’arrêter les traitements, à condition que vous ayez préparé des directives anticipées. Une personne est dite « en fin de vie » lorsqu’elle se trouve dans les derniers stades d’une maladie en phase terminale. Cela peut être dû au cancer, à la maladie d’Alzheimer ou à un certain nombre d’autres conditions.
Ainsi, face à des scénarios de fin de vie, le médecin a le devoir éthique de s’informer des directives anticipées, de vérifier leur validité, de les connaître et d’intégrer leurs souhaits dans la décision médicale qu’ils prennent. Cependant, le médecin qui comprend la portée du cas ne se sentira pas limité par les instructions ci-dessus.
Quelle forme doivent prendre les instructions préalables ?
Seuls les adultes légaux sont autorisés à rédiger des directives anticipées. Il s’agit d’un document juridiquement contraignant qui exige que votre nom complet, votre date de naissance et votre lieu de naissance soient indiqués. Si vous n’êtes pas en mesure de rédiger vos directives anticipées en raison de limitations physiques, elles ne seront juridiquement contraignantes que si deux témoins crédibles signent une déclaration écrite attestant que le document reflète fidèlement vos souhaits libres et éclairés.
À votre demande, le médecin peut inclure une attestation attestant que vous êtes compétent pour prendre une décision libre et éclairée et que vous avez reçu toutes les informations pertinentes.
Quand les règles préemptives expirent-elles ?
Le document doit avoir été rédigé au cours des trois dernières années. Ainsi, tous les trois ans, vous devez mettre à jour vos instructions préalables. Pour ce faire, il suffit d’indiquer où sur le papier contenant vos instructions vous souhaitez signer une confirmation de vos instructions.
Si vous décidez d’apporter des modifications, la période de validité de trois ans redémarrera. Si l’état d’inconscience ou d’incapacité mentale du patient à renouveler les directives anticipées survient dans les trois premières années de leur validité, les directives peuvent être renouvelées indéfiniment.
Vous êtes encouragé à prendre toutes les mesures pratiquement nécessaires pour vous assurer que les instructions et toute révision potentielle sont correctement prises en compte : vos dossiers médicaux sont facilement accessibles et les coordonnées du responsable du traitement sont incluses.
Après avoir rédigé des directives, peut-on changer d’avis ?
Vos instructions antérieures peuvent être révoquées à tout moment sans problème. Vous pouvez modifier le contenu des lignes directrices en tout ou en partie si vous le souhaitez. Après le changement, un nouveau délai de trois ans commencera à s’écouler. Vous pouvez retirer vos commandes à tout moment. L’écrire est la meilleure option, surtout si la décision est prise dans la période de validité de trois ans.
Quand dois-je réécrire mes futures instructions ?
La loi vous donne la possibilité de rédiger des directives anticipées et de les porter à la connaissance de vos médecins, notamment si vous êtes hospitalisé. Votre médecin est le seul obligé de s’informer de leur existence et de les consulter, même si vous êtes suivi à domicile.
Dans le cadre de mises à jour régulières sur votre santé et d’une relation de confiance, votre médecin peut vous demander si vous avez des instructions écrites préalables pour aider à de futures recherches ou vous encourager à le faire. Il s’agit de formaliser les conversations qui ont eu lieu entre vous, votre médecin et son équipe.
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Comment les directives anticipées doivent-elles être rédigées ?
Vos directives anticipées doivent être facilement accessibles à tout médecin qui doit s’y référer, en particulier lorsqu’il décide de restreindre ou d’arrêter un traitement. Si vous informez le personnel médical que vous avez écrit des directives anticipées, il consignera ce fait dans votre dossier ainsi que les coordonnées de la personne qui sera chargée de les exécuter. Votre dossier médical peut également inclure une copie de vos documents de directives anticipées.
Gardez l’original avec vous ou donnez-le à la personne qui vous accompagne habituellement (un ami de confiance ou un membre de la famille, par exemple) afin que vous puissiez le remettre à d’autres médecins s’ils ont besoin de le voir. Ce n’est pas requis par la loi (le patient peut refuser et insister pour que l’hôpital conserve l’original), mais cela procure une tranquillité d’esprit supplémentaire.
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